Une autre façon de prendre soin de soi
S’assurer d’être en santé est une chose. S’assurer… au cas où on ne le serait plus en est une autre. Et c’est tout aussi important.
C’est un fait : même les gens en pleine forme peuvent voir leur vie chamboulée par un problème de santé. Pourtant, trop peu planifient une véritable stratégie pour gérer les conséquences financières d’une telle situation. Voici quelques idées pour y arriver.
Deux phasesEn termes financiers, toute personne traverse deux grandes phases dans sa vie.
- La vie active
De 25-26 ans jusqu’à 60-65 ans, la personne est en mode accumulation d’actif : à même ses revenus, elle construit graduellement un patrimoine financier. Par exemple, sans même tenir compte de l’indexation, une personne qui gagne 55 000 $ par année pendant 35 ans encaissera près de 2 000 000 $ au cours de sa vie ! Cette capacité à gagner un revenu est son actif le plus important. Il importe de la sécuriser. - La fin de la vie active et la retraite
À mesure que la personne se tourne vers la retraite, ses priorités financières se modifient : elle passe en mode préservation de l’actif. Durant cette période, il lui importe de sécuriser l’actif qu’elle a accumulé.
Des stratégies pour chaque phase
Concrètement, différentes solutions de protection s’offrent durant ces deux phases, et même durant chaque période à l’intérieur de chacune.
- La vingtaine
Enfin un boulot ! Priorité : s’assurer un revenu de remplacement au cas où on deviendrait inapte à l’accomplir. L’assurance invalidité est ici la solution à envisager. Elle procure généralement un revenu net à peine inférieur au revenu régulier de la personne.
La vingtaine est aussi le moment où on a intérêt à souscrire une assurance vie. Ce faisant, on « gèle » des primes basses pour le reste de sa vie et protège son assurabilité future. Et les assurances vie comportent généralement une clause de suspension des primes en cas d’invalidité.
- La trentaine
Avec les enfants et les obligations qui grandissent, un risque de plus doit maintenant être circonscrit : la maladie grave. Si un parent est frappé, son revenu peut disparaître, en plus d’une partie de celui du conjoint qui s’absentera du travail pour prendre soin de lui. Si un enfant est frappé, au moins un des parents prendra probablement congé – sans compter le coût des déplacements et des soins spécialisés. Il convient donc de se doter d’une assurance maladie grave qui versera un montant forfaitaire en cas de sévère problème de santé. Idéalement, ce montant devrait couvrir au moins six mois de salaire. Des solutions sont disponibles sur la tête des adultes comme sur celle des enfants. Certaines permettent même le transfert de la police entièrement payée aux enfants lorsqu’ils deviennent adultes et la constitution d’un capital. À noter que certaines assurances vie permettent l’ajout d’une option maladie grave.
- La quarantaine
C’est le temps de consolider la stratégie. La situation de la famille étant stabilisée, il est approprié de revoir les protections achetées dans le passé. Il s’agit ici d’augmenter le montant des polices, ou de passer d’une police d’assurance vie temporaire à une police permanente qui bloquera les primes et assurera une protection pour le reste de la vie. Mieux vaut le faire maintenant : le coût sera plus élevé plus tard.
- La cinquantaine
La retraite est à l’horizon. Le moment où la santé se fragilise, aussi. Il faut désormais prévoir des solutions pour maintenir sa qualité de vie à la retraite. Or, les soins de longue durée (maintien à domicile, soins en hébergement, etc.) sont fort coûteux, et on peut envisager une assurance qui procurera un soutien adéquat si on n’est plus en mesure de prendre soin de soi-même. C’est aussi un geste responsable : on prend l’engagement envers nos proches de ne pas devenir un fardeau. Pourquoi y penser maintenant ? Pour se protéger pendant qu’on est encore assurable, et obtenir des primes plus accessibles.
- La retraite
Il est important de réviser sa protection santé lorsqu’on arrive à la retraite. Par exemple, tout en conservant ses autres protections, on laissera tomber l’assurance invalidité ou, si on conserve un emploi plus léger, on en réduira le montant. Avant de quitter leur employeur, plusieurs voudront aussi vérifier avec celui-ci si une certaine continuité de leur protection collective ne peut pas être envisagée.
Bien sûr, on ne pourra jamais se protéger de façon absolue. En outre, le scénario esquissé ici est schématique : il faut l’adapter à la réalité de chacun. C’est pourquoi le rôle du conseiller en sécurité financière est important : peu importe où son client en est rendu et la couverture dont il dispose déjà, il peut l’aider à établir ses priorités. Et surtout à se doter d’une solide protection santé en fonction de sa situation, de son style de vie et de son budget.
En collaboration avec SFL Partenaire de Desjardins Sécurité financière.
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