CE MOIS-CI...

SÉCURITÉ FINANCIÈRE

S'assurer de pouvoir s'occuper de son enfant

La majorité des parents vous le diront : voir leur enfant tomber gravement malade est l’une des expériences qu’ils craignent le plus. Cependant, peu d’entre eux savent que, depuis un certain temps, il existe des produits de protection qui peuvent les aider à rendre cette expérience moins éprouvante.

On estime qu’il naît plus de 350 000 bébés, chaque année, au Canada, et qu’environ huit millions de Canadiens ont moins de 18 ans. Malheureusement, la fatalité veut que plusieurs d’entre eux contracteront, tôt ou tard, une maladie grave : cancer, autisme, fibrose kystique, ou autre. Selon les statistiques, le cancer à lui seul est diagnostiqué chez quelque 1 300 jeunes Canadiens chaque année. Pour les parents, ce sera alors un drame humain sans nom. Mais ce sera aussi une charge qui pourrait compromettre leur sécurité financière.


Un besoin en émergence

L’industrie de l’assurance a observé une aggravation de ce phénomène au cours des dernières années et y a vu un besoin en émergence. Un nombre croissant de ménages, en effet, doit compter sur deux revenus pour boucler son budget. La maladie grave d’un enfant, qui force très souvent l’un des parents à quitter son emploi et qui engendre des frais importants, peut mettre en danger ce fragile équilibre. En outre, plusieurs personnes ont déjà à leur charge les soins de leurs propres parents vieillissants ou encore vivent en familles reconstituées, avec les dépenses additionnelles afférentes.

C’est donc pour éviter que la maladie d’un enfant ne s’accompagne d’une crise financière que les assureurs ont conçu, il y quelques années, cette nouvelle couverture qu’est l’assurance maladies graves pour les enfants.


D’abord pour prendre soin de son enfant

Le principe de cette assurance est très simple : sur diagnostic d’une des maladies couvertes par la police, l’assureur verse au(x) parent(s) le montant forfaitaire prévu au contrat: 25 000$, 50 000$, 100 000$ ou autre. Ce type de police ne comporte pas de conditions d’utilisation et n’est pas lié aux frais médicaux eux-mêmes : le parent peut l’utiliser à sa guise pour passer à travers la terrible épreuve que la vie lui impose.

Plusieurs parents, par exemple, prendront un congé sans solde pour suivre leur enfant à toutes les étapes de sa thérapie. D’autres engageront des aides thérapeutiques ou domestiques pour les assister à la maison. D’autres encore devront faire soigner leur enfant dans les grands centres et utiliseront leur prestation pour couvrir les frais de transport et d’hébergement. D’autres, enfin, choisiront de réaliser un rêve de leur enfant gravement malade.


Aucun risque de perte de capital

Contrairement à des produits similaires offerts dans le passé, les nouvelles polices n’ont pas à être des avenants aux polices maladies graves des parents : elles peuvent être prises individuellement, pour chaque enfant. En outre, comme on prévoit le pire mais qu’on souhaite toujours le mieux, le cotisant dispose d’options intéressantes dans le cas où le pire ne se produirait pas. À terme, il pourra soit récupérer les primes payées, soit transférer la police à l’enfant devenu adulte. Ce dernier pourra dès lors, à sa guise, récupérer lui-même les primes versées (par exemple pour financer ses études) ou maintenir sa protection; avec certaines polices, il sera même possible de cesser de payer les primes après 20 ans, tout en conservant la couverture.

Il s’agit donc d’un type de police dont le seul coût, en réalité, est le rendement qu’aurait généré le capital s’il avait été investi plutôt que de servir à l’achat d’une protection d’assurance.


Le monde de l’assurance en pleine évolution

Des produits comme celui-ci s’inscrivent dans une certaine réorientation de l’industrie de l’assurance. Pour demeurer en phase avec l’évolution de notre société, celle-ci se tourne vers les produits axés sur les prestations du vivant, complément de plus en plus nécessaire aux prestations au décès.

Dans les prochaines éditions d’Actualis, nous reviendrons sur certains autres de ces produits, qui s’ajoutent au portefeuille de solutions qui sont désormais disponibles pour assurer sa sécurité financière à long terme.

L’assurance maladies graves pour les enfants, en bref Quand doit-on souscrire ce type d’assurance? Il faut attendre 30 jours après la naissance de l’enfant et produire une preuve de bonne santé. Il n’est jamais trop tard, mais le plus tôt sera le mieux. Plus on attend dans la vie de l’enfant, plus le coût de l’assurance est élevé. Quelles sont les maladies couvertes? Les assureurs couvriront jusqu’à une trentaine de maladies, dont plusieurs maladies infantiles. Par exemple : l’autisme le syndrome de Rett la fibrose kystique le cancer la méningite bactérienne l’insuffisance rénale le coma les brûlures graves etc. Et si l’enfant ne tombe jamais malade? Vous pourrez récupérer les primes payées et, si vous le désirez, lui offrir un cadeau pour son passage à l’âge adulte : des études supérieures un premier chez-soi la création de sa première entreprise sa première voiture son premier voyage…

En collaboration avec SFL Partenaire de Desjardins Sécurité financière.
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