Êtes-vous heureux ?
Réunions de famille, transport, réceptions, cadeaux… Le temps des fêtes fait chaud au cœur, mais il a aussi un coût ! Voyez :

Comme on peut le voir, année après année, les dépenses faites en décembre frôlent les 14 milliards de dollars au pays, et rien ne permet de penser qu’il en été autrement en 2015. D’ailleurs, en novembre dernier, un sondage révélait que les Canadiens prévoyaient dépenser, en moyenne, 1 551 $ au cours de la seule période des fêtes.
Toutes ces dépenses nous ont-elles rendus plus heureux ?
Le bonheur est à géométrie variable
En 2014, une équipe de chercheurs en psychologie de l’Université Cornell a démontré que la satisfaction des consommateurs face à leurs dépenses variait selon le type d’achat effectué.
Question : entre l’achat d’un objet que vous pourrez garder longtemps (par exemple un vêtement, un meuble, un article de décoration) et l’achat d’une expérience agréable mais éphémère (par exemple un spectacle ou un voyage), sauriez-vous dire lequel vous comblera le plus ? Réponse : selon les résultats de l’étude, ce sont les achats dits « expérientiels » qui rapportent le plus de satisfaction, comparativement aux achats de biens tangibles. Autrement dit : le spectacle avant la potiche. Et cela, aussi bien à court terme qu’à long terme.

Pourquoi ?
L’équipe de psychologues avance certaines hypothèses pour expliquer ces résultats :
- On s’habitue, c’est tout…
L’humain s’adapte à tout. Par exemple, il suffit d’améliorer notre niveau de vie matériel pour que nos attentes s’ajustent à la hausse. On se met à désirer d’autres vêtements, meubles, autos… Or, il semble qu’on banalise moins vite une expérience qui, en souvenir, conserve longtemps son lustre. - Tout le monde en parle
Comme l’humain tire plaisir de ses relations, les achats qui nous permettent de renforcer ces dernières nous procurent une satisfaction plus durable. Les films qu’on a vus, les repas partagés, les voyages de famille, on en parle pendant des années ! La potiche : un peu moins longtemps. - Vous êtes ce que vous faites
Des vêtements à l’automobile, les biens que nous achetons en disent long sur notre statut social et nos groupes d’appartenance. Cependant, notre musique préférée, notre éducation, nos voyages en disent encore davantage. - Comparer, c’est regretter
Rien de plus facile que de comparer une paire de chaussures à une autre : prix, qualité, apparence… Il y a donc bien des chances que nous regrettions notre achat après nous être procuré un bien. En revanche, il est plus rare que nous comparions nos expériences à celles des autres de manière défavorable.
Si on en croit les chercheurs de Cornell, pour être plus heureux, il vaudrait donc mieux investir son argent dans les expériences de vie que dans les biens de consommation… Belle matière à réflexion en cette période de l’année où les institutions financières redoublent d’énergie pour inciter leurs clients à épargner : épargner pour acheter des biens ou pour réaliser des projets ?
En collaboration avec SFL Partenaire de Desjardins Sécurité financière.
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