Les taux d’intérêt sont bas ?
Révisez sans tarder votre assurance vie.
Les
taux d’intérêt sont bas ?
Révisez sans tarder votre assurance vie.
Des taux d’intérêt chroniquement faibles ont de nombreux effets. Certains sont positifs… Mais d’autres le sont un peu moins.
Si vous avez acheté votre première maison ces dernières années, vous êtes à même d’apprécier les effets bénéfiques d’un environnement économique où les taux d’intérêt sont au plus bas. Comme le montrent les graphiques suivants, la propriété n’a jamais été aussi accessible au cours des 30 dernières années, et, dans l’ensemble, rarement a-t-il coûté aussi peu cher d’emprunter.
Mais il n’y a pas que du bon dans un tel contexte, notamment parce qu’il révèle une économie essoufflée. Et aussi parce qu’il peut rendre certains produits, eux, sensiblement plus dispendieux.
Au fait, avez-vous pensé à votre assurance vie récemment ?
Un historique et des perspectives de rendement moindres
Après plus de 10 ans de baisse presque constante, les économistes commencent de plus en plus à jongler avec l’idée d’une « ère » de taux d’intérêt faibles. Que cette ère se concrétise ou pas, il reste que les investisseurs qui placent leurs actifs dans des titres portant intérêt, réputés plus sûrs et plus prévisibles que les actions, n’ont pas vu leurs perspectives de rendement s’améliorer au cours de la dernière décennie. Vous pensez aux retraités ? Pensez aussi à votre portefeuille d’assurance vie.
Les faibles taux, en effet, pourraient avoir une double incidence sur vos assurances vie.
- Une augmentation imminente des primes des polices d’assurance vie permanente
Autrement dit, il pourrait vous en coûter plus cher pour vous offrir un même montant d’assurance vie. C’est que les assureurs, en effet, font partie des ces investisseurs qui comptent sur le marché du revenu fixe : ils investissent largement le montant des primes de leurs assurés dans des titres de ce type, et c’est en partie le rendement produit par ces placements qui leur permet d’honorer leurs engagements au moment de verser des prestations. Si les rendements ne correspondent plus à ceux qu'ils ont utilisés dans la tarification de leurs produits, il leur faut s’assurer que les contrats futurs, eux, tiendront compte de ce nouvel environnement économique et, donc, leur appliquer une hausse des primes qui, dans ce cas-ci, risque d'être importante. Bref, si les contrats que vous détenez déjà sont à l’abri de cette hausse, ceux dont vous pourriez avoir besoin à l’avenir seront fort probablement beaucoup plus onéreux.
- Une augmentation probable de vos besoins en assurance vie
En d’autres mots : le montant d’assurance vie que vous avez souscrit dans le passé pourrait bien s’avérer insuffisant pour couvrir les besoins de vos survivants à votre décès. Pourquoi ? Parce que ces mêmes faibles rendements qui prévalent réduiront aussi la capacité du capital versé à votre décès de produire le revenu dont aura besoin votre famille. Les calculs que vous avez faits avec votre conseiller en sécurité financière au moment de souscrire votre police, en effet, étaient sans doute fondés eux aussi sur des anticipations de rendement que le marché du revenu fixe n’est plus en mesure de soutenir. Il vous faut donc vous aussi compenser, mais cette fois par une augmentation de votre capital assuré.
Le défi : la liquidité de votre succession
Cette réalité nous ramène à la raison d’être de base de l’assurance vie, qui est de générer de la liquidité pour la succession après le décès de l’assuré. Il ne faut pas oublier qu’à votre décès, vous serez présumé avoir disposé de tous vos biens aux fins de l’impôt sur le revenu, et que tous vos gains deviendront immédiatement imposables. Certes, cette « fatalité » sera retardée si votre conjoint vous survit, puisque votre actif peut lui être roulé en franchise d’impôt. Mais ce ne sera qu’un report : tôt ou tard surviendra le jour ou le fisc prélèvera son dû (jusqu’à 50 % !) sur vos biens : REER, FERR, placements non enregistrés, résidence secondaire et le reste.
Imaginons par exemple que vous possédez un chalet ou une maison de campagne que vous voulez céder à vos enfants parce qu’ils y ont grandi et y sont attachés. S’il advenait que votre succession ne comporte pas suffisamment de liquidité pour payer l’impôt sur cette résidence secondaire – plus toutes les nouvelles charges qui incomberont à vos enfants dans le futur –, vos héritiers pourraient être forcés de vendre contre leur gré ce précieux bien familial. Une protection d’assurance vie peut servir à générer cette liquidité, à condition bien sûr qu’elle ait été bâtie judicieusement et que son montant soit suffisant.
Pas trop tard
Il est donc plus que temps, aujourd’hui, de communiquer avec votre conseiller en sécurité financière pour réviser votre portefeuille d’assurance vie face à cette nouvelle ère de faibles taux d’intérêt dans laquelle nous sommes apparemment entrés. Car si vous découvrez que votre besoin se situe du côté de l’assurance vie permanente, il faudra agir dès maintenant pour sécuriser votre prime à un taux que nous ne sommes probablement pas près de revoir. Il n’est pas trop tard !
En collaboration avec SFL Partenaire de Desjardins Sécurité financière.
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